Les écoulements dans les zones à fort potentiel énergétique sont souvent fortement turbulents, ce qui affecte le fonctionnement des turbines d’hydrolienne.
L’optimisation d’une ferme d’hydroliennes demande donc une modélisation de l'écoulement autour de la turbine à la fois précis, qui tienne compte de la turbulence ambiante et qui permette d’appréhender le sillage lointain généré par l’hydrolienne.
« Pour aborder ce problème, nous utilisons une modélisation instationnaire de l’écoulement fluide, la méthode de Boltzmann sur réseau (LBM), couplée à une approche de simulation des grandes échelles (LES).
Ces outils sont ensuite utilisés pour modéliser une hydrolienne dans un environnement turbulent. Les calculs, réalisés à deux taux de turbulence amont différents, sont alors comparés à des résultats expérimentaux et aux résultats d’une méthode plus classique. Ils sont également utilisés pour analyser le sillage de l'hydrolienne. Il est notamment observé que le taux de turbulence impacte de manière significative la propagation des tourbillons de bout de pale. »